Dossier : l'opposition syrienne de l'extérieure toujours plus marginalisée
Le Conseil National Syrien, le CNS, peine à trouver son souffle. Principale coalition
de l’opposition politique à Bachar Al-Assad, le mouvement doit se réunir dimanche
à Doha au Qatar pour tenter de trouver une ligne claire, car la coalition est très
hétéroclite.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le CNS accuse les Etats-Unis
de vouloir le remodeler afin d’élargir l’opposition, en écho à une proposition de
la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton. Des critiques qui masquent mal un
mouvement aujourd’hui discrédité et peu à peu marginalisé par la communauté internationale.
C'est ce que souligne Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université
Lyon II et directeur du Gremmo, le Groupe de recherches et d’études sur le Moyen Orient.
Il
répond à Olivier Bonnel :
(Photo :
Abdelbaset Sieda, leader du Conseil national syrien, le 29 octobre à Istanbul, en
Turquie)