VatiLeaks : le complice présumé de Paolo Gabriele devant la justice le 5 novembre
Le Saint-Siège a rendu public le texte de la sentence du tribunal de la cité du Vatican
qui a condamné Paolo Gabriele, l’ex majordome du Pape qui a dérobé des documents confidentiels
dans les appartements pontificaux.
L’employé du Vatican avait été condamné
à un an et demi de prison à l’issue de son procès, le samedi 6 octobre. Mardi matin,
le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a répété
qu’une grâce du Pape était possible. Devant les journalistes, le directeur de la salle
de presse a aussi annoncé la tenue prochaine d’un autre procès, celui de l’informaticien
du Vatican, Claudio Sciarpelletti, le 5 novembre.
Les précisions de Thomas
Chabolle :
Ce nouveau
procès n’est une surprise pour personne. Mais tout le monde attendait la date de ce
deuxième acte dans l’affaire Vatileaks. Claudio Sciarpeletti, complice présumé de
l’ex-majordome du Pape, comparaîtra devant le tribunal du Vatican le 5 novembre prochain.
C’est ce qu’a annoncé mardi matin le Père Federico Lombardi lors d’un briefing.
Un procès qui avait été dissocié de celui de Gabriele et qui devrait être encore plus
court que celui du majordome.
Le directeur de la salle de presse du Saint
Siège a également apporté des précisions sur la situation de Paolo Gabriele. Le condamné
est pour le moment assigné à résidence. Si le procureur de justice de la cour d’appel
du Vatican, Giovanni Giacobbe, décidait de ne pas faire appel, alors l’incarcération
de l’ex-majordome deviendrait effective. Il serait incarcéré au Vatican a précisé
le jésuite et non en Italie, car Rome n’a fait aucune demande allant dans ce sens.
Paolo
Gabriele pourrait aussi être gracié par Benoît XVI. Le père Lombardi l’a répété, mais
il est toutefois impossible, si le Pape en décidait ainsi, de savoir quand et de quelle
manière un tel acte deviendrait effectif.
Enquête en cours sur les conditions
de détention de Gabriele
Et puis reste encore des zones d’ombre dans le
procès de l’ex-majordome Selon la sentence du tribunal, les circonstances dans lesquelles
ont été retrouvées une pépite d’or et un chèque ne sont pas bien claires. Les témoignages
des agents de police – peut-on lire dans le texte du tribunal – ne vont pas tous
dans le même sens. En ce qui concerne les conditions de détention de Gabriele, le
Père Lombardi a précisé que la magistrature du Vatican menait toujours l’enquête.