Angela Merkel se rend mardi en terrain hostile : la chancelière allemande se déplace
à Athènes. Sa venue a été saluée comme une "évolution positive" par le Premier ministre
grec Antonis Samaras. Mais ces mots d'apaisement suffiront-ils à panser les blessures
de la population soumise depuis trois ans à une cure d'austérité draconienne ? Pour
Benjamin Carton, économiste au CEPII, un centre d’étude et de recherche en économie
internationale basé à Paris, la visite d’Angela Merkel est avant tout symbolique.
Il y a peu de chance, dit-il, que l’Allemagne décide d’offrir un temps
supplémentaire à la Grèce pour mettre en œuvre les réformes qui ont été décidées par
la Troïka :