2012-09-19 19:23:53

Dossier : caricatures de Mahomet, peut-on tout dire au nom de la liberté d'expression ?


La parution de caricatures du prophète Mahomet dans l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo suscite de vives réactions en France et dans le monde et une plainte a été déposée au parquet de Paris. Le gouvernement français tout en soulignant que la liberté d'expression est « un droit fondamental » désapprouve « tout excès » et « toute provocation » et appelle à « l’esprit de responsabilité de chacun ».

« On ne peut pas dire n'importe quoi sous le couvert de la liberté d'expression »

Pour le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris « cela va susciter la répulsion de beaucoup de croyants musulmans qui vont se sentir blessés dans leur foi et qui vont chercher des moyens d'exprimer leur mécontentement ». « On ne peut pas dire n'importe quoi sous le couvert de la liberté d'expression », a ajouté le président de la conférence des évêques de France, interrogé sur la radio Europe 1.

Lecture d'un message de paix vendredi

Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a annoncé, pour vendredi, la lecture d'un message de paix dans les mosquées et le Conseil français du culte musulman a exhorté « à ne pas céder à la provocation ». Cette publication relance le débat sur la liberté d’expression. Peut-on tout dire en son nom ? Est-ce un droit pour les journalistes ? Le point de vue de Guy Coq, philosophe français, collaborateur de la Revue Esprit RealAudioMP3

( Photo : le directeur de la publication de l'hebdomadaire Charlie Hebdo)







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