Le nonce apostolique « ému » par l’enthousiasme des Libanais
C’est dans un contexte international difficile et explosif que Benoît XVI entamera
dans quelques heures sa visite au Liban, un pays déjà visité par Jean-Paul II en 1997.
Le Pape est attendu à Beyrouth ce vendredi à la mi-journée. Son premier geste, vendredi
après midi, sera de se rendre à la basilique Saint-Paul de Harissa où il signera l’exhortation
apostolique issue du Synode des évêques sur le Moyen-Orient qui s’était tenu en 2010
au Vatican.
Toutes les forces de sécurité sont mobilisées pour cette visite
de trois jours alors que la guerre se poursuit dans la Syrie voisine entre forces
gouvernementales et rebelles. Les autorités ont appelé tous les Libanais, chrétiens
et musulmans, à réserver un accueil chaleureux au Pape.
Ils font l'impossible
pour accueillir le Pape
Selon le nonce apostolique à Beyrouth, les Libanais
attendent Benoît XVI avec encore plus d’espérance et d’enthousiasme que lors de la
venue de Jean-Paul II en 1997. « Ils font ce qui est possible et ce qui est impossible
» – affirme Mgr Gabriele Caccia. Les musulmans eux-aussi l’attendent comme un homme
de paix.
Le voyage du Pape ne s’adresse pas seulement aux Libanais mais à tous
les chrétiens du Moyen-Orient. Le nonce souligne que sa venue est la preuve que le
dialogue islamo-chrétien existe déjà au Liban, que l’on peut et que l’on doit vivre
ensemble dans la paix. Par sa présence, Benoît XVI va renforcer cette certitude.
Le
nonce, Mgr Gabriele Caccia, interrogé par un de nos envoyés sur place, le père Jean-Pierre
Yammine :