Dossier : Des communautés kényannes luttent pour la terre
De nouveaux massacres ont eu lieu lundi 10 septembre dans le sud-est du Kenya. 300
membres d’une communauté Pokomo ont attaqué un village de Tana River de l’éthnie Orma.
32 personnes, dont sept policiers ont été tuées. Parmi les victimes, également cinq
femmes et huit enfants. Depuis août, les tensions entre les deux communautés sont
récurrentes.
A la fin du mois dernier, des affrontements avaient menés au massacre
de 52 personnes, tuées à la machette ou brûlées vives. Les deux communautés se disputaient
un accès à des terres. La violence de l'attaque s'expliquait par une vengeance.
S’il
est surpris par la brutalité de l’attaque, les affrontements eux-même ne surprennent
pas le père Rigobert Minani, directeur des centres sociaux jésuites en Afrique, basé
à Nairobi.
Il explique à Antonino Galofaro que la population se substitue
à la justice