La Cour européenne des droits d’homme a rendu public ce mardi son premier arrêt relatif
à l’accès au diagnostic préimplantatoire. Cette technique permet le dépistage et la
sélection d'embryons fécondés in vitro en vue de la procréation d’un enfant non atteint
par des caractères génétiques déterminés. Il résulte de cet arrêt que l’accès au DPI
peut être, de fait, considéré en Europe comme un droit. Cet arrêt n’est pas définitif
et est susceptible de renvoi devant la Grande Chambre pour réexamen.
Pour
Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, cette décision
ne porte pas sur l’aspect bioéthique, mais juridique de la question. Ecoutez-le,
il est interrogé par Olivier Tosseri