Conflit social en Afrique du sud. Témoignage d'un père blanc
C’est ce samedi qu’ont débuté les funérailles des mineurs tués à Marikana, lors d'un
violent conflit social. Au total 34 grévistes sont morts sous les tirs des forces
de l'ordre le 16 août dernier. Après la semaine de deuil national, les négociations
reprennent ; l’exploitant de la mine Lonmin, qui avait appelé à la reprise du travail
ce lundi matin, a annoncé des entretiens avec la direction, des représentants des
grévistes et les Eglises, qui jouent le rôle de médiateurs. Des violences qui
ravivent la peur de l'Apartheid La semaine dernière, l'évêque anglican de Pretoria
Jo Seoka avait, semble t-il, joué un rôle important dans l’apaisement de la situation.
Selon l'ONG écologiste Bench Marks, il était parvenu à convaincre les dirigeants de
Lonmin et huit syndicalistes de dialoguer. Même si l’heure est aujourd’hui à l’apaisement,
selon certains observateurs, ces violences ravivent les peurs de l’Apartheid. Pour
le père Didier Lemaire, père blanc, en Afrique du Sud depuis 1987, le pays souffre,
avant tout, comme de nombreuses nations, de la crise mondiale et de la globalisation.
Ecoutez-le, il répond aux questions d'Antonino Galofaro :