2012-08-11 15:04:49

Golfe persique : le Vicariat apostolique change d'adresse


Le vicariat apostolique d’Arabie du Nord transfère son siège, actuellement situé à Koweït, sur l'île de Bahreïn afin, à terme, de permettre à l’Eglise catholique de servir mieux ses fidèles dans la région. Monseigneur Camillo Ballin, le vicaire apostolique pour le Golfe persique, l’a annoncé ce vendredi sur l’antenne italienne de Radio Vatican. Xavier Sartre RealAudioMP3


Ce transfert du vicariat apostolique pour l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar et Bahreïn, a été motivé avant tout par des raisons géographiques. Alors que le Koweït est au nord du Golfe, Manama, la capitale du Bahreïn est au le Koweït et le Qatar et face à l'Arabie Saoudite", a expliqué Mgr Ballin qui a fait valoir en outre la commodité du pont reliant rapidement l'île de Bahreïn au continent et à l'Arabie Saoudite.


Le Vicaire apostolique a également justifié ce changement d'adresse en expliquant qu'il était plus facile pour les étrangers d'accéder au royaume du Bahreïn qu'à la monarchie constitutionnelle du Koweït : « Bahreïn facilite beaucoup l’entrée des prêtres, des catéchistes et des chefs chrétiens. En cas de réunion, nous obtenons donc facilement des visas d’entrée ce qui facilite l’organisation de ces rencontres de prêtres et de catéchistes qui viennent des trois autres pays. »

Monseigneur Ballin se félicite enfin que le gouvernement de Bahreïn ait offert à l'Eglise un terrain de neuf hectares pour construire une nouvelle église. "C'est un signe d'ouverture important pour Bahreïn, et j'espère que ce sera un modèle aussi pour les autres pays", a expliqué le vicaire apostolique.

Interrogé sur l'identité des catholiques dans le Golfe, évalué à 2 millions de personnes principalement des immigrés provenant des Philippines, d'Inde, du Bangladesh ou du Sri Lanka, Monseigneur Ballin a insisté sur la diversité de ces fidèles. Il souligne par exemple que dans la cathédrale de Koweït, les liturgies sont célébrées selon cinq rites différents : le latin, le syro-malankara, le syro-malabar, le maronite et le copte, et en douze langues ce qui "provoque parfois des tensions" explique le prélat pour qui "comprendre comment faire de ces communautés une seule Eglise et non tant d'Eglises les unes à côté des autres" est un véritable défi.








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