Remontée aux Etats Unis de la cote de popularité du Pape et des évêques
Selon une enquête indépendante, portant sur un échantillon de près de 3 000 citoyens
américains, le taux de popularité de Benoît XVI progresse aux États-Unis. Celui des
évêques aussi, en raison de la bataille qu'ils mènent pour la liberté religieuse,
avec le soutien du Pape. L’enquête menée par le Pew Forum s’est efforcée de savoir
dans quelle mesure cette bataille livrée par les évêques et par Benoît XVI lui-même
était partagée par les catholiques et par l’ensemble de la population des Etats-Unis,
et jusqu’à quel point elle pourrait influer sur le résultat de la prochaine élection
présidentielle, qui verra s’affronter le démocrate Barak Obama et le républicain Mitt
Romney. Cette enquête montre qu’une nette majorité des Américains – les deux tiers
chez les catholiques – sont informés de la bataille menée par les évêques. Parmi les
catholiques, 56 % y sont favorables et 36 % opposés. Alors que, dans l’ensemble de
la population, ceux qui y sont opposés l’emportent de peu sur ceux qui y sont favorables,
47 % contre 41 %. Par rapport aux enquêtes précédentes, deux données sont remarquables.
Les évêques des États-Unis ont retrouvé un haut niveau d’approbation, après le fléchissement
constaté dans les pires années du scandale de la pédophilie. En 2002, à peine 51 %
des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques, alors qu’ils sont
70 % aujourd’hui. En ce qui concerne Benoît XVI, 74 % des catholiques américains se
disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la
messe tous les dimanches. Il y a dix ans, au temps de Jean-Paul II, les satisfaits
étaient 72 %. Sur le terrain électoral, toutefois, le consensus qui prédomine chez
les catholiques en ce qui concerne la bataille menée par les évêques en faveur de
la liberté religieuse ne se traduit pas automatiquement par une opposition à la réélection
de Barak Obama. Aujourd’hui 51 % des électeurs catholiques sont enclins à voter
Obama, alors que 42 % d’entre eux penchent pour Romney. (source : le blog de Sandro
Magister)