Les ménages israëliens bientôt soumis à l'austérité
La crise économique n'est pas circonscrite à la zone euro. Israël n’est pas non plus
épargné. Confronté à un déficit budgétaire deux fois plus important que prévu, le
gouvernement de Benyamin Netanyahu doit annoncer lundi prochain un train de mesures
qui prévoit des hausses de taxes et des coupes dans les budgets ministériels. Le déficit
public prévu à 2% du PIB devrait en réalité atteindre les 4%, et Standard & Poors
menace maintenant de dégrader la note de l'Etat hébreu. De nombreux ménages et en
particulier les classes défavorisées vont devoir se serrer la ceinture. Or il y a
un an, Israël connaissait déjà un mouvement de contestation sociale d’une ampleur
sans précédent. Des milliers d’Israéliens avaient recouvert de leurs tentes les places
emblématiques de Tel-Aviv, de Jérusalem ou encore de Haïfa. Ces mesures annoncées
pour lundi ne risquent-elles pas de faire renaître ce mouvement et de déstabiliser
le gouvernement israélien ? L’analyse du journaliste franco-israélien Marius Schattner