La revue de la presse catholique d’Afrique du mercredi 25 juillet 2012
par
Albert Mianzoukouta –(*)
Pour la revue de la presse catholique de
cette semaine, nous avons lu les dernières éditions de L’Effort camerounais, SENKTO
(Sénégal), La Semaine africaine (Congo), CENCO (Rép. Dém. du Congo), ainsi que les
portails de l’Eglise qui est au Rwanda et au Gabon. La période des vacances se
reflète dans les colonnes de la plupart des journaux catholiques d’Afrique. Outre
que certains sites et éditions en ligne (La Croix du Bénin, NCNS du Nigéria, Burkina
Faso) ne sont pas mis à jour depuis quelques temps ou sont bloqués, le contenu des
articles se caractérise aussi par très peu de diversité. Ainsi, au Sénégal, la
jeunesse catholique qui est en vacance justement, entend consacrer ce temps à la grande
cause de la paix. Pour un retour définitif de la paix en Casamance, elle se dit «
prête à descendre dans le maquis pour rencontrer les chefs de guerre » de cette région
du Sénégal. Ils ont consacré à ce thème une journée entière de réflexion pour, rapporte
SENKTO, la recherche d’une paix définitive. Les jeunes sont animés du désir de « proposer
des solutions de sortie de crise ». La rébellion en Casamance dure depuis 1982. En
République démocratique du Congo, CENCO nous renseigne sur la visite pastorale qu’effectue
actuellement le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation
des peuples, en République centrafricaine. CENCO rappelle que le cardinal était en
République démocratique du Congo au début de ce mois. En Centrafrique, il a ordonné
quatre nouveaux évêques dimanche, dont l’archevêque de Bangui, le Père spiritain Dieudonné
Nzapalainga, Nous poursuivons cette semaine la passionnante lecture de ce que nous
appellerions la « saga du nom » dans les colonnes de L’Effort camerounais. La semaine
dernière, nous rendions compte de l’éditorial introductif de ce dossier dans lequel
le journal de l’Eglise qui paraît à Douala rappelait opportunément aux chrétiens que
donner un nom et/ou un prénom à un enfant n’était pas un acte banal. Cela ne peut
se faire sur un coup de tête, ni sur des choix aussi hasardeux que les émotions d’un
jour ou les fantaisies d’une mode. La suite du dossier précise : « le choix du prénom
devrait répondre en fait à beaucoup plus de critères qu'on ne pourrait l'imaginer.
Quand on aligne quatre prénoms à l’enfant, qui de tous ces prénoms fantaisistes sera
son Saint Patron ? » Et le journal, rappelant des anecdotes illustres, de souligner
que le prénom est le nom du saint patron d’un enfant. « Plusieurs parents ont donné
des prénoms comme Korias, Rambo, Jet-lee, Junior, Tonton ou encore Brenda, Samira,
Lune, Soleil etc. à leurs progénitures, sans même bien penser à leur origine. Il
est important pour les parents chrétiens qui choisissent un prénom, de s'informer
sur la vie du Saint Patron de leur enfant. » Cela semble du bon sens, et pourtant
il est des évidences qui ne le sont pas pour tous ! Parlant des jubilés, signalons
celui que commentent les confrères sur le Site de la conférence épiscopale du Gabon.
Il concerne la mission Sainte Anne du Fernand Vaz, sur la lagune du même nom (située
« à 5h de navigation fluviale » de Libreville, précise le site) et qui a été précédé
par un pèlerinage qui a rassemblé une grande foule. Une messe d’ouverture du jubilé
a eu lieu en la soirée du dimanche 22 juillet. Très remarquable aussi est ce double
jubilé célébré au Rwanda. Membre de la Congrégation Benebikira, Sœur Marie-Philomène
Nyambuga, doyenne des religieuses du Rwanda, a fêté ses 100 ans de naissance le 14
juillet dernier. A ses côtés, Sœur Marie-Christine Kamagaju a fêté ses 75 ans de vie
religieuse au sein de la même congrégation. Une messe émouvante, animée par des prêtres
qui furent élèves des deux religieuses dans leur école ou d’anciennes filles formées
par elles, a donné la mesure de l’affection avec laquelle tout le Rwanda a voulu saluer
cette ancienneté dans la fidélité évangélique. Remarquable de lire dans les témoignages
que la congrégation elle-même n’accomplira ses 100 ans de vie au Rwanda que dans quelques
mois. Enfin, au Congo nous renseigne La Semaine Africaine, la clôture de l’année
pastorale dans le diocèse de Brazzaville a été marquée par une célébration eucharistique
de la Commission de musique et arts sacrés. Au cours de la messe, samedi 7 juillet
en la paroisse St-Esprit de Moungali, l’abbé Parfait Diandanga, aumônier national,
a exhorté les chanteurs et musiciens du sacré à demeurer de vrais disciples du Christ
par le zèle de leur apostolat. ____ (*) Journaliste à Radio Vatican, Rendez-vous-avec
l’Afrique