La revue de la presse catholique africaine de cette semaine a été confectionnée à
partir des éditions récentes de L’Effort camerounais, La Semaine africaine (Congo),
Senkto (Sénégal) ainsi que des portails de l’Eglise au Rwanda et au Burkina Faso.
Un
forum sur « Foi, culture et développement » a eu lieu à Abidjan (Côte-d’Ivoire) les
10 et 11 juillet. Senkto, le portail de l’Eglise qui est au Sénégal, rapporte l’importante
allocution que le cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, y a prononcée.
« Il est temps, a dit le cardinal, de retrouver les richesses des cultures africaines,
et de traduire en comportements constants, individuel et communautaire, et à tous
les niveaux sociaux, les valeurs de solidarité, de respect de la sacralité de la vie,
du sens de l’enfant, de la femme, de la personne âgée, de la famille, qui sont véhiculées
dans nos cultures. Il est temps de promouvoir vraiment la culture africaine, sans
complexe d’infériorité, ni de supériorité… Il est grand temps d’avoir l’audace de
refuser un développement, qui ne tienne pas compte de notre culture ». Le cardinal
Sarr est aussi par ailleurs le 1er vice-président du SCEAM (Symposium des conférences
épiscopales d’Afrique et de Madagascar, qui va organiser un important colloque sur
le thème de la culture au service du développement en novembre prochain en Tanzanie.
En restant dans la région de l’Afrique de l’Ouest, on lira avec intérêt le
cri de cœur que lance, au Burkina Faso, le ministre des droits humains. Rencontrant
les représentants de l’Eglise le 12 juin dernier à Ouagadougou, M. Albert Ouéadraogo
a appelé les hommes et femmes de foi à une collaboration accrue pour l’affirmation
des droits humains authentiques. « Aidez-nous à promouvoir les droits humains… car,
qui mieux que les religieux font de la vie une chose sacrée ? », a dit le ministre,
selon ce que rapporte le portail de l’Eglise.
Au Rwanda, l’Eglise a célébré
deux événements de joie ; la fondation de la paroisse de Bumara dans le diocèse de
Ruhengeri, le dimanche dernier, et la bénédiction une semaine auparavant de la paroisse
de Nkanka, dans le diocèse de Cyangungu. Pour ce dernier événement, on a noté à la
messe la présence d’une délégation de donateurs venus d’Allemagne.
Quel nom
donné à son enfant ? La question peut sembler anecdotique, mais pas en Afrique ainsi
qu’on peut le voir dans un large dossier que publie cette semaine L’Effort camerounais.
Introduit par l’éditorial à la Une (« L’innocence des mots »), le dossier réaffirme
que le nom n’est pas seulement un signe de reconnaissance dans la société ; il est
l’un « des 9 mots de la langue française commun à toutes les langues du monde ». Et
pour les chrétiens, « le prénom est un marqueur hautement important » ; « on n’a pas
le droit de le banaliser. C’est le premier patrimoine qu’on laisse à son enfant. Il
faut qu’il soit grand et noble pour résister à l’usure du temps ». Il révèle l’appartenance
à la communauté des baptisés. C’est pourquoi on ne peut pas choisir les noms et appellations
les plus fantaisistes (des surnoms de stars ; des compositions casuelles ou des créations
de plus ou moins bon aloi) pour désigner son enfant. Le prénom se portera toute une
vie, rappelle le journal de Douala.
Enfin au Congo, La Semaine africaine nous
renseigne que la congrégation des Fils de la Charité a accueilli quatre nouveaux membres
en tant que Frères : trois jeunes gens du Congo-Brazzaville et un autre de la République
démocratique du Congo. La cérémonie des vœux temporaires s’est déroulée samedi 14
juillet en l’église Ndunzia-Mpungu, à Mfilou, à Brazzaville.
Albert Mianzoukouta
- Journaliste au programme Français-Afrique de Radio Vatican