2012-07-19 13:33:09

Revue de la presse catholique africaine


La revue de la presse catholique africaine de cette semaine a été confectionnée à partir des éditions récentes de L’Effort camerounais, La Semaine africaine (Congo), Senkto (Sénégal) ainsi que des portails de l’Eglise au Rwanda et au Burkina Faso.

Un forum sur « Foi, culture et développement » a eu lieu à Abidjan (Côte-d’Ivoire) les 10 et 11 juillet. Senkto, le portail de l’Eglise qui est au Sénégal, rapporte l’importante allocution que le cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, y a prononcée. « Il est temps, a dit le cardinal, de retrouver les richesses des cultures africaines, et de traduire en comportements constants, individuel et communautaire, et à tous les niveaux sociaux, les valeurs de solidarité, de respect de la sacralité de la vie, du sens de l’enfant, de la femme, de la personne âgée, de la famille, qui sont véhiculées dans nos cultures. Il est temps de promouvoir vraiment la culture africaine, sans complexe d’infériorité, ni de supériorité… Il est grand temps d’avoir l’audace de refuser un développement, qui ne tienne pas compte de notre culture ». Le cardinal Sarr est aussi par ailleurs le 1er vice-président du SCEAM (Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, qui va organiser un important colloque sur le thème de la culture au service du développement en novembre prochain en Tanzanie.

En restant dans la région de l’Afrique de l’Ouest, on lira avec intérêt le cri de cœur que lance, au Burkina Faso, le ministre des droits humains. Rencontrant les représentants de l’Eglise le 12 juin dernier à Ouagadougou, M. Albert Ouéadraogo a appelé les hommes et femmes de foi à une collaboration accrue pour l’affirmation des droits humains authentiques. « Aidez-nous à promouvoir les droits humains… car, qui mieux que les religieux font de la vie une chose sacrée ? », a dit le ministre, selon ce que rapporte le portail de l’Eglise.

Au Rwanda, l’Eglise a célébré deux événements de joie ; la fondation de la paroisse de Bumara dans le diocèse de Ruhengeri, le dimanche dernier, et la bénédiction une semaine auparavant de la paroisse de Nkanka, dans le diocèse de Cyangungu. Pour ce dernier événement, on a noté à la messe la présence d’une délégation de donateurs venus d’Allemagne.

Quel nom donné à son enfant ? La question peut sembler anecdotique, mais pas en Afrique ainsi qu’on peut le voir dans un large dossier que publie cette semaine L’Effort camerounais. Introduit par l’éditorial à la Une (« L’innocence des mots »), le dossier réaffirme que le nom n’est pas seulement un signe de reconnaissance dans la société ; il est l’un « des 9 mots de la langue française commun à toutes les langues du monde ». Et pour les chrétiens, « le prénom est un marqueur hautement important » ; « on n’a pas le droit de le banaliser. C’est le premier patrimoine qu’on laisse à son enfant. Il faut qu’il soit grand et noble pour résister à l’usure du temps ». Il révèle l’appartenance à la communauté des baptisés. C’est pourquoi on ne peut pas choisir les noms et appellations les plus fantaisistes (des surnoms de stars ; des compositions casuelles ou des créations de plus ou moins bon aloi) pour désigner son enfant. Le prénom se portera toute une vie, rappelle le journal de Douala.

Enfin au Congo, La Semaine africaine nous renseigne que la congrégation des Fils de la Charité a accueilli quatre nouveaux membres en tant que Frères : trois jeunes gens du Congo-Brazzaville et un autre de la République démocratique du Congo. La cérémonie des vœux temporaires s’est déroulée samedi 14 juillet en l’église Ndunzia-Mpungu, à Mfilou, à Brazzaville.

Albert Mianzoukouta - Journaliste au programme Français-Afrique de Radio Vatican








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