Lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme, les défis du futur gouvernement égyptien
Le nouveau président égyptien, Mohammed Morsi, issu des Frères musulmans, cherche
une personnalité indépendante pour diriger le futur gouvernement. Il voudrait ainsi
rassurer ses opposants et l’armée. Ce serait aussi l’occasion de lancer un signal
apaisant à l’ensemble de la société égyptienne et à la communauté internationale,
principalement les occidentaux et les Israéliens. Selon un des assistants du nouveau
chef de l’Etat, le premier à ne pas être issu des rangs des forces armées, le prochain
gouvernement devrait être composé de techniciens dont le principal défi sera de relancer
l’économie durement éprouvée par la révolution et ses conséquences politiques. Mohammed
Moursi a déjà entamé des consultations notamment avec des représentants coptes.
Au-delà
de la transition politique et de la crise ouverte par la dissolution par décision
de justice de l’Assemblée constituante, l’Egypte fait face à une autre crise, tout
autant profonde : une crise sociale et économique. Mgr Rafiq Greiche, responsable
de la communication de l’Eglise catholique égyptienne, souligne dans ce contexte quelles
sont les attentes des chrétiens vis-à-vis du futur gouvernement Propos recueillis
par notre confrère de la rédaction italienne Stefano Leszczynski