Pour la première fois de son histoire, l'Egypte a élu un civil à la fonction suprême.
L’élection de Mohammed Morsi à la présidence soulève de nombreuses questions sur sa
réelle marge de manœuvre politique. La première interrogation porte sur les affaires
intérieures, vis-à-vis de l’armée ou encore des salafistes. Mais les zones d’ombre
existent aussi quant aux relations diplomatiques du pays avec ses alliés traditionnels.
Quel est le pouvoir véritable du nouveau président? Analyse de Bernard Botiveau,
directeur de recherche à L’Iremam, l’institut de recherches et d’études sur le monde
arabe et musulman Propos recueillis
par Olivier Bonnel