Chaque famille est un monde et le monde est une famille
Un grand festival de la famille : la fête des témoignages, ce samedi soir à Milan,
était l’un des temps forts de la VII° rencontre internationale des familles présidée
par Benoît XVI. Orchestres, chorales, artistes et comédiens, acrobates et jongleurs,
personnages célèbres comme la reine Rania de Jordanie et la chanteuse israélienne
Noah, ont été mobilisés pour cette veillée, retransmise par la télévision italienne
: des centaines de milliers de personnes, des drapeaux du monde entier : tee-shirts
colorés et icônes mariales, tribunes et écrans géants pour évoquer la grandeur de
la famille avec ses ombres et ses lumière. Car « chaque famille est un monde et le
monde est une famille ». Suivant un schéma bien rôdé, le dialogue avec Benoît XVI
s'est fait sous forme de questions-réponses. Tour à tour les témoins se sont succédés
à la tribune pour faire part de leurs interrogations au Pape. Une fillette vietnamienne
qui lui demande de parler de son enfance. Deux jeunes fiancés inquiets pour leur avenir,
conscients de l’engagement exigeant que constitue le mariage chrétien. Une famille
grecque, chargée de raconter le drame de la crise économique, demande comment sauvegarder
la dignité de la famille en des temps aussi difficiles. Une famille américaine explique
combien il est difficile de conjuguer les exigences du travail et celles de la famille.
Répondant à un couple de Brésiliens qui l’interrogeaient sur la souffrance des divorcés
remariés désireux de participer aux sacrements, Benoît XVI a réaffirmé l’importance
de la prévention et de l’accompagnement de ces couples. “L’Eglise les aime“ et a le
devoir de les accompagner et de leur montrer qu’ils ne sont pas “en dehors“, a précisé
le Pape. “Même s’ils ne peuvent pas recevoir la communion, a-t-il affirmé, ils font
pleinement partie de l’Eglise“. Aux yeux de Benoît XVI, il est important que ces couples
vivent la “participation spirituelle à l’eucharistie“, “qu’ils trouvent la possibilité
de vivre une vie de foi“.