Plus de 50 ans après le tribunal de Nuremberg, un chef d’état a été condamné par une
instance internationale. Le verdict est tombé ce mercredi matin. Charles Taylor, ancien
président du Libéria, s’est vu infligé une peine de 50 ans de prison par le Tribunal
spécial pour la Sierra Léone. Le tribunal, qui siège dans la banlieue de la Haye,
aux Pays-Bas, l’avait déjà reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de crimes
de guerre le 26 avril. Une décision doublement historique, comme nous l’explique
Françoise Boucher Saulnier, docteur en droit et auteur du dictionnaire du droit international
humanitaire. Propos recueillis
par Justine Vassogne.