Rome accueille jusqu'au 16 mai un congrès international de trois jours pour se mettre
à l’écoute de l’Afrique. Il est organisé par l’Université pontificale Urbanienne.
L'objectif est d'analyser les contextes, les attentes et le potentiel du continent
africain. Les archevêques de Nairobi, Alger et Garoua au Cameroun y participent ainsi
que deux prélats africains de la Curie romaine : le cardinal Francis Arinzé, Préfet
émérite de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, et
Mgr Barthélémy Adoukonou, secrétaire du Conseil pontifical de la Culture. Mardi matin,
Mgr Ghaleb Abdallah Bader, archevêque d’Alger a exposé la situation des chrétiens
d'Algérie, très minoritaires, dans leur dialogue avec l'islam. Une minorité qui n'a
d'autre choix que de s’ouvrir. Un entretien avec Olivier Bonnel Au début du mois
de mai, Mgr Adoukonou est intervenu toujours à Rome à un séminaire interdisciplinaire
à l’Université du Latran, sur le parcours accompli par l’Eglise africaine entre le
synode de 1994 et celui de 2009. Interrogé par notre confrère de la rédaction italienne,
Davide Maggiore, il invite l’Afrique à se prendre en main.