Les Algériens votent sans enthousiasme. Les islamistes confiants
Les Algériens ont été appelés aux urnes ce 10 mai pour renouveler leur assemblée nationale
après des réformes mises en œuvre par le pouvoir pour parer à un Printemps arabe,
avec pour enjeu le score des islamistes et la participation. Après la victoire remportée
par des partis islamistes comme en Tunisie, les partis de cette mouvance en Algérie
se disaient lundi certains de remporter ces législatives Un scrutin stratégique
pour les autorités algériennes car, même si le pays a pour le moment échappé au printemps
arabe, la grogne sociale s’accentue. Pendant des semaines, les politiques se efforcés
convaincre les Algériens d’aller voter. Sans succès. Selon le ministre algérien de
l’intérieur, à midi le taux de participation avait atteint 15,50% Comment expliquer
le désintérêt des Algériens pour ces élections ? Eléments de réponse avec Ahmed Mahiou,
directeur de recherches au CNRS, interrogé par Charlie Vandekerkhove