Les 4 et 5 mai, un grand colloque international se tiendra au Vatican autour des personnes
aveugles et malvoyantes. Cette rencontre est organisée par le Conseil pontifical pour
les Services de santé et par la fondation du Bon Samaritain qui dépend de ce dicastère.
Des scientifiques du monde entier sont attendus pour partager leurs recherches et
réfléchir sur les moyens de combattre les causes de la cécité, en particulier dans
les pays les plus pauvres. C’est en effet dans ces pays que vivent 90 % des personnes
atteintes d’un handicap visuel partiel ou total. Or 5 % des enfants de ces pays peuvent
se doter de verres correcteurs. En outre, dans 80 % des cas, le handicap aurait pu
être prévenu ou pourrait être réduit ou annulé grâce à des instruments de correction
comme des lunettes ou grâce à une intervention chirurgicale comme dans le cas de la
cataracte.
L’Église est sensible à cette dimension de charité et veut
aussi rappeler que la cécité n’est pas qu’un problème physiologique. Il s’agit également
de replacer la personne vulnérable au cœur de la réflexion. C’est ce que nous rappelle
Mgr Jean-Marie Mpendawatu, le secrétaire du Conseil pontifical pour les Services de
santé Propos recueillis
par Olivier Bonnel