Une centaine d’experts et d’éducateurs jésuites se sont rencontrés lundi 5 mars au
Colorado, aux États-Unis, pour parler de l’éducation des enfants réfugiés. La plupart
des experts reconnaissent que les communautés de réfugiés doivent avoir leurs propres
enseignants, leurs propres travailleurs sociaux, leurs propres infirmiers et psychologues
pour se prendre en main. Faute de quoi ils demeureront dans la dépendance par rapport
aux donateurs, aux ONG et aux agences gouvernementales internationales.
Depuis
sa création, le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) tente d'offrir une éducation de
qualité aux réfugiés et aux personnes déplacées. Forcés de fuir leurs maisons et souvent
aussi leurs familles, l'éducation fait partie des rares choses que les réfugiés emporteront
avec eux là où la vie les mènera. Pour le JRS et pour de nombreux réfugiés, l'éducation
symbolise un avenir meilleur.
Le père Christophe Renders est jésuite, ancien
directeur du JRS en Belgique pendant 10 ans. Il travaille actuellement dans un camp
de réfugiés au sud-est d’Abéché, au Tchad, où se trouvent des réfugiés soudanais originaires
du Darfour.