Les évêques italiens rassurés sur l’avenir des écoles catholiques
Après quelques jours de vive inquiétude, les évêques italiens poussent un soupir de
soulagement. Le président du conseil italien, Mario Monti, a apporté lundi plusieurs
précisions concernant les exemptions à la taxe foncière. Les écoles privées dont les
activités sont non-commerciales, et d’une manière générale, les activités à but non-lucratif,
seront exemptées de cet impôt foncier.
La CEI, la conférence épiscopale italienne,
se déclare soulagée, ravie que le gouvernement ait clarifié un dossier épineux et
complexe. Les écoles paritaires, dont 9371 sont catholiques, et qui regroupent 740
000 élèves, ne seront donc pas touchées, à condition notamment, qu’elles suivent les
programmes scolaires ministériels, qu’elles appliquent aux professeurs le contrat
national ou qu’elles ne discriminent pas ceux qui veulent s’y inscrire.
Ces
critères seront appliqués également aux autres activités sociales ce qui aurait, selon
le quotidien la Stampa, l’effet de protéger la plus grande partie des activités sociales
gérées par l’Église, y compris le tourisme social comme les auberges de jeunesse,
qui se trouvent hors du régime de la concurrence.
Cette clarification de l’exécutif
a également été salué par l’ensemble des partis politiques italiens qui ont retiré
tous les amendements qu’ils avaient déposés avant le vote définitif, ce mercredi,
du projet de loi, au Sénat puis à la Chambre des députés.
Selon, Mgr Pennisi,
secrétaire de la commission CEI pour l’éducation, « il est important qu’il y ait un
climat de dialogue constructif, clair et serein. D’autre part, l’Église ne veut pas
de privilège. Nous voulons au contraire aider à surmonter la crise sans qu’il ne se
crée des injustices. »