Jésus, notre contemporain : un congrès international à Rome
Jésus notre contemporain, c’est le thème d’un Congrès international organisé à Rome
par la Conférence des évêques italiens. Une initiative voulue par le cardinal Ruini,
ancien vicaire de Rome et saluée par le Pape ; le Pape pour qui « La priorité suprême
et fondamentale de l’Église et du successeur de Pierre aujourd’hui est de guider les
hommes vers Dieu ». Mais pas n’importe quel Dieu : celui qui a parlé à Moïse sur
le mont Sinaï et dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé à l’extrême,
en Jésus crucifié et ressuscité. C’est sur l’événement historique de la résurrection
de Jésus que repose toute la foi chrétienne. Dans un message aux congressistes,
réunis une semaine avant la convocation d’une réunion de réflexion et de prière des
cardinaux, Benoît XVI souligne que Jésus est la clef qui nous ouvre la porte du savoir
et de l’amour, qui brise notre solitude et nourrit l’espérance face au mystère du
mal et de la mort. Jésus n’appartient pas à un passé lointain. Il est entré pour toujours
dans l’histoire des hommes et il continue à y vivre. De nombreux croyants subissent,
encore aujourd’hui en son nom, des souffrances et des persécutions dans différents
pays du monde. Par ailleurs, de nombreux signes montrent à quel point le nom et le
message de Jésus suscitent un vif intérêt. Dans son message, le Pape reconnaît par
ailleurs l’Église est un corps fragile qui a toujours besoin de purification. Le
discours d’ouverture de cet important congrès a été confié à l'exégète allemand Klaus
Berger, et la conclusion au théologien et évêque anglican Nicholas Thomas Wright.
Des protestants, des juifs, des musulmans et des non-croyants ont également été invités.
Le thème du congrès est décliné sous les angles les plus divers : historique, philosophique,
biblique, théologique, littéraire et artistique. (RV-RF)