A l’occasion de l’anniversaire du président ouzbek, l’ACAT-France, la FIDH, Amnesty
International-France, l'association «Droits de l'Homme en Asie Centrale» et l’association
des «Cœurs ardents» ont appelé à manifester ce lundi 30 janvier, devant l’ambassade
d’Ouzbékistan à Paris, pour réclamer la libération de tous les prisonniers politiques
et le respect des droits de l’homme en Ouzbékistan. Ces organisations rappellent que,
malgré les déclarations du régime ouzbek, aucune amélioration en matière de droits
de l’homme n’a été constatée en Ouzbékistan depuis 2005 et le massacre d’Andijan.
Sous couvert de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, la répression
continue de façon implacable à l’encontre notamment des défenseurs des droits de l’homme,
des journalistes et des opposants politiques. Ils sont arrêtés, torturés et condamnés
à de lourdes peines de prison pour avoir défendu des droits fondamentaux, pour avoir
critiqué la politique gouvernementale ou pour avoir pacifiquement exercé leur religion.
Depuis plusieurs années, l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture est
très attentive au problème de la torture dans le pays. Christine Laroque, responsable
Asie à l’ACAT dénonce des « tortures physique et psychologique extrêmement barbares
». La torture dans le pays «est institutionnalisée par l’État et elle est utilisée
de manière généralisée» Des propos recueillis
par Mathilde Faivre d’Arcier.