La clôture du 18ème Sommet de l’Union africaine, lundi 30 janvier à Addis-Abeba, a
donné lieu à un coup de théâtre inédit : l’échec de l’élection du Président de la
Commission de l’Union. Quatre tours de scrutin ont exposé les lignes de fracture entre
Afrique anglophone et francophone, australe et occidentale. Ni le sortant Jean Ping
ni la candidate sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma n’ont été élus à la tête de l’organisation.
Pour éviter un vide institutionnel, le président sortant assurera l'intérim jusqu'au
prochain sommet en juillet prochain. Un scénario qui témoigne clairement d’une ligne
de fracture au sein de l’institution selon Antoine Glaser, spécialiste de l’Afrique.
Des Propos recueillis
par Olivier Tosseri.