Atteintes à la vie humaine : des associations veulent réveiller les consciences
La 8° marche pour la vie, organisée par un collectif d’associations, se déroule ce
dimanche à Paris. Particuliers, délégations venues d’Europe et d’Afrique ainsi que
des politiques vont traverser la capitale française pour convaincre l’opinion publique
de la nécessité de favoriser à tous les niveaux de décision, le respect de la vie
humaine de sa conception à sa mort naturelle. Une initiative qui revêt une importance
particulière à moins de 100 jours de la présidentielle.
Le Collectif rassemble
une quinzaine d’associations françaises d’aide aux mères en détresse et de protection
de la vie humaine pendant toutes ses étapes. Les organisateurs, qui ont reçu le soutien
de nombreux évêques français, résument ainsi leurs 4 objectifs : susciter un « réveil
des consciences » sur les atteintes à la vie humaine, contribuer à «restaurer une
maternité et une paternité libres et responsables», favoriser la mise en place « d’une
politique familiale au service de la famille et de la vie» et mettre fin « aux atteintes
gouvernementales à la vie humaine». 37 ans après la loi sur l'avortement de 1975,
les chiffres restent accablants – souligne l’agence Zénith. Avec plus de 220 000 avortements
par an, c'est 1 enfant sur 5 qui est ainsi supprimé dans le sein de sa mère. C’est
pour cela que Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune a accepté
de prendre la parole à l’issue de l’évènement.
Paul Ginoux Defermon est vice
président de l’association « Choisir la Vie », et porte-parole du collectif « En
marche pour la Vie ». Il revient sur les objectifs de cette grande marche nationale
Un entretien réalisé
par Charles Le Bourgeois