2012-01-17 14:41:34

Le président du IOR appelle l'Europe et les Etats-Unis à trouver ensemble une solution à la crise


Plus de responsabilité de la part des agences de notation. C’est l’appel lancé ce lundi 16 janvier par le président de l’Institut des Œuvres de religion après la récente dégradation de la note de neuf pays européens, dont la France et l'Italie, par Standard and Poor's . Ettore Gotti Tedeschi, interrogé par Radio Vatican est revenu sur les développements de la crise économique en Europe. Selon lui le monde économique a littéralement changé de visage. « Nous sommes en face d’un nouvel ordre mondial » a estimé le président du IOR. Ettore Gotti Tedeschi a relevé que ces 25 dernières années, le système occidental a coupé le monde en deux instaurant un monde de consommation en Occident et transférant une grande partie de la production de biens dans un autre hémisphère, l'Orient. Le constat d’Ettore Gotti Tedeschi n’est donc pas pour rassurer le monde occidental. « Dans un tel système la dette des pays concernés devient difficilement soutenable car les caractéristiques de l’occident ne sont plus la reprise économique, ni la croissance. L’Europe politique n’est pas ’KO’, mais elle est en grande difficulté du point de vue économique » a insisté le président de l’Institut. « Nous devons - si nous voulons être compétitifs pour pouvoir maintenir nos places de travail, pour pouvoir avoir une présence productive au niveau mondial - retrouver notre compétitivité », a souligné Ettore Gotti Tedeschi. Les agences de notations ont elles aussi leur parts de responsabilité dans un tel moment de crise. Le président du IOR relève également que les agences de notation, qui sont toutes aux Etats-Unis - dont l’économie est en compétition avec les économies européennes - pourraient expliquer beaucoup mieux leurs évaluations et être « davantage conscientes de la gravité et des conséquences » de celles-ci. Le compte rendu de Thomas Chabolle RealAudioMP3








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