Abus sexuels : nouvelles perquisitions dans plusieurs diocèses de Belgique
En Belgique, les suites de “l’opération Calice”. L’évêché d’Anvers confirme de nouvelles
perquisitions, ce lundi 16 janvier, dans les diocèses d’Anvers, de Hasselt et de Malines-Bruxelles.
Elles auraient été effectuées à la demande du juge d’instruction bruxellois, Wim De
Troy. Ce dernier était d’ailleurs présent lors des perquisitions. Selon Catho.be,
les enquêteurs auraient saisi « des dossiers, anciens et nouveaux, liés à des cas
d’abus sexuels » présumés, mais « des copies auraient été laissées sur place afin
notamment de pouvoir poursuivre les procédures d’indemnisation » des victimes. Sur
le site internet de la RTBF, la radio télévision publique francophone de Belgique,
on peut lire les propos de Maître Fernand Keuleneer. L’avocat des évêques catholiques
de Belgique doute de la validité de ces perquisitions. En effet, en novembre dernier,
la chambre des mises en accusation de Bruxelles déclarait illégales les premières
perquisitions lancées en 2010 au siège de l’archevêché de Malines-Bruxelles et au
domicile du cardinal Danneels. A l’époque, ces perquisitions avaient entraîné la
démission de la et conduit à la création de la Commission parlementaire « Abus sexuels
», sous la présidence de Karine . Cette commission a récemment remis un rapport portant
sur la constitution d’un tribunal arbitral pour indemniser les victimes. A cette occasion,
rappelle Catho.be, Karine s’est réjouie de la collaboration de l’Eglise de Belgique.
Ce
lundi 16 janvier, l’Eglise de Belgique a, de son côté, fait savoir que l’ancien évêque
de Bruges, Mgr Vangheluwe, devait lui aussi contribuer au système de compensation
financière mis en place par l’Eglise pour indemniser les victimes. En avril 2010,
Mgr Vangheluwe avait reconnu avoir abusé sexuellement de deux de ses neveux mineurs.
Une déclaration qui fait suite à la publication le 12 janvier dernier d’un mémorandum
intitulé « Une souffrance cachée ». Dans ce document, lesévêques
et supérieurs religieux expliquent leur plan d’action global pour prévenir, reconnaître
et réparer les abus sexuels commis dans une relation pastorale. Ils y soulignent que
les auteurs d’abus doivent être les premiers à payer des dédommagements. Avec
agences.