Frère Aloïs, prieur de Taizé, dresse le bilan de la rencontre de Berlin
C’est sous le signe de la confiance et de la réconciliation que 30 000 jeunes de 70
pays ont salué le passage à la nouvelle année. Pendant 5 jours à Berlin sous les auspices
de la communauté œcuménique de Taizé, ils ont participé à des rencontres de prière
ainsi qu’à des ateliers sur des thèmes spirituels, sociaux, politiques, économiques
ou artistiques. Certains d’entre eux ont pu plaider jusque dans la rotonde du Bundestag
pour un monde plus juste et plus de responsabilité citoyenne. Ils ont parlé du racisme,
des inégalités, des ravages provoqués par le changement climatique. Parmi les intervenants,
une chinoise, un éthiopien, un tanzanien. Une rencontre avec la communauté juive et
une visite à une grande mosquée figuraient également au programme, dans une démarche
interreligieuse. Les jeunes présents à Berlin ont manifesté aussi concrètement leur
solidarité dans le cadre d’un projet d’aide humanitaire à la Corée du Nord : des médicaments
et du matériel médical de première nécessité seront envoyés à des hôpitaux et dispensaires
de régions rurales du pays. Vendredi soir, Frère Aloïs, prieur de la communauté, a
annoncé que la 35e rencontre européenne, du 28 au 31 décembre 2012, se tiendra à Rome.
La communauté de Taizé a déjà animé des rencontres de fin d’année dans la capitale
italienne en 1980, 1982 et 1987, mais n’y était pas retournée depuis. (source La Croix) Interrogé
par nos confrères de la rédaction italienne, frère Aloïs dresse le bilan de cette
rencontre