Benoît XVI confie à Dieu les drames et les espoirs du monde entier
En début de soirée, ce samedi 31 décembre, Benoît XVI a présidé les premières Vêpres
de la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, suivies du Te Deum, le chant d’action
de grâce pour l’année écoulée. La célébration s’est déroulée comme chaque année en
la basilique Saint Pierre, en présence des autorités civiles, dont le Maire de Rome
qui, conformément à la tradition, a offert au Pape un calice. Benoît XVI a consacré
une large partie de son homélie à la vie et aux priorités pastorales du diocèse de
Rome, dont il est l’évêque. Les disciples du Christ - a-t-il dit - sont appelés à
faire renaître en eux et dans les autres la nostalgie de Dieu et la joie d’en vivre
et d’en témoigner. Thomas Chabolle
Au moment
de franchir le seuil de l’année 2012, Benoît XVI a confié à Dieu le monde entier,
ses drames et ses espérances pour un avenir meilleur. Mais c’est surtout à la ville
de Rome que le Pape pensait en cette fin d’année. Je souhaite – a-t-il dit - que
l’engagement de tous ne manque pas afin que le visage de notre ville soit toujours
plus conforme aux valeurs de la foi, de la culture et de la civilisation qui appartiennent
à sa vocation et à son histoire millénaire ; que ne manquent jamais à son Église des
laïcs prêts à offrir leur contribution pour édifier des communautés vivantes, pour
redonner une âme à la société, pour que la Parole de Dieu fasse irruption dans le
cœur de ceux qui n’ont pas encore connu le Seigneur, qui se sont éloignés de Lui ou
qui sont à la recherche de la Vérité. Il s’agit de rendre fécond le dialogue du christianisme
avec la culture moderne ; de raviver une foi fondatrice d’un nouvel humanisme, capable
de favoriser la culture et l’engagement social. C’est le cœur de la mission de l’Église
– a insisté Benoît XVI - et la communauté ecclésiale tout entière doit redécouvrir
cette tâche incontournable avec une ardeur missionnaire. Surtout les jeunes générations,
qui ressentent le plus le désarroi de la crise actuelle, ont besoin de reconnaître
en Jésus Christ « la clé, le centre et la fin de toute l’histoire humaine ».