La nouvelle constitution hongroise inquiète l'Europe
Viktor Orban serre la vis en Hongrie. Le premier ministre conservateur, aux forts
accents populistes, fait fi des critiques de l’Union européenne ou des Etats-Unis
: "Personne ne peut intervenir dans le processus législatif hongrois" clame-t-il.
Le parlement doit en effet adopter aujourd’hui une série de lois décriées : réduire
les pouvoirs du directeur de la banque centrale, un des ses rares détracteurs, limiter
les débats parlementaires ou encore voter une nouvelle loi sur les religions. Elle
réduit d'environ 300 à 14 les communautés bénéficiant de subventions publiques. Le
1er janvier prochain entre en vigueur en outre une nouvelle constitution
fortement critiquée. Le politologue Philippe Claré nous en brosse les grandes lignes