2011-12-25 14:07:56

Message Urbi et Orbi. Benoît XVI demande à Dieu de secourir l'humanité blessée


En cette fête de Noël 2011, Benoît XVI a demandé à Dieu de secourir l’humanité blessée par de nombreux conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent la planète. Comme chaque année, le Pape a lu son message à midi, ce 25 décembre, depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, avant de donner sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde. Benoît XVI a invoqué l’aide de Dieu pour les populations de la Corne de l’Afrique, où la famine est aggravée par l’insécurité ; il a encouragé la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens, il a demandé que cessent les violences en Syrie où beaucoup de sang a déjà été versé.
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Viens nous sauver ! C’est le cri de l’homme de tous les temps, qui se sent incapable de surmonter tout seul les vicissitudes et les dangers de son existence. Ce cri, Benoît XVI l’a relayé dans son message de Noël, faisant le tour des conflits et des situations de souffrance dans le monde. Le Pape s’est fait la voix des sans voix pour invoquer la paix et le salut. Benoît XVI pense à la région africaine des grands lacs et à l’avenir du Sud-Soudan, aux violences qui déchirent la Syrie et à l’éternel conflit israélo-palestinien. Il est proche des sociétés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui s’efforcent de construire le bien commun et des sinistrés des récentes inondations en Thaïlande et aux Philippines ; il encourage les perspectives de dialogue en Birmanie ; il exhorte la communauté internationale à venir en aide aux réfugiés de la Corne de l’Afrique durement éprouvés dans leur dignité. En ces temps de crise il encourage à retrouver la confiance pour construire ensemble un avenir d’espérance, plus solidaire.
Mais le Pape tient aussi à rappeler que si Jésus a été envoyé par son Père, c’est surtout pour nous sauver du mal profond, enraciné dans l’homme et dans l’histoire : ce mal c’est la séparation d’avec Dieu, l’orgueil et la présomption d’agir par soi-même, de se mettre en concurrence avec Dieu et de se substituer à Lui, de décider ce qui est bien et ce qui est mal, d’être le maître de la vie et de la mort. Dieu est le médecin, nous sommes les malades - a averti Benoît XVI - le reconnaître est le premier pas vers le salut, vers la sortie du labyrinthe dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes par notre orgueil. Jésus qui naît à Bethléem, c’est la preuve que Dieu a entendu notre cri. Jésus est la main que Dieu a tendue à l’humanité.


Et pour écouter ce message de Noël, nombreux étaient les pèlerins et les touristes qui s’étaient rassemblés place Saint-Pierre, devant la basilique. Thomas Chabolle est allé à leur rencontre. Reportage RealAudioMP3







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