Message Urbi et Orbi. Benoît XVI demande à Dieu de secourir l'humanité blessée
En cette fête de Noël 2011, Benoît XVI a demandé à Dieu de secourir l’humanité blessée
par de nombreux conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent la planète. Comme
chaque année, le Pape a lu son message à midi, ce 25 décembre, depuis le balcon central
de la basilique Saint-Pierre, avant de donner sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville
et au monde. Benoît XVI a invoqué l’aide de Dieu pour les populations de la Corne
de l’Afrique, où la famine est aggravée par l’insécurité ; il a encouragé la reprise
du dialogue entre Israéliens et Palestiniens, il a demandé que cessent les violences
en Syrie où beaucoup de sang a déjà été versé. ********** Viens nous sauver
! C’est le cri de l’homme de tous les temps, qui se sent incapable de surmonter tout
seul les vicissitudes et les dangers de son existence. Ce cri, Benoît XVI l’a relayé
dans son message de Noël, faisant le tour des conflits et des situations de souffrance
dans le monde. Le Pape s’est fait la voix des sans voix pour invoquer la paix et
le salut. Benoît XVI pense à la région africaine des grands lacs et à l’avenir du
Sud-Soudan, aux violences qui déchirent la Syrie et à l’éternel conflit israélo-palestinien.
Il est proche des sociétés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui s’efforcent de
construire le bien commun et des sinistrés des récentes inondations en Thaïlande et
aux Philippines ; il encourage les perspectives de dialogue en Birmanie ; il exhorte
la communauté internationale à venir en aide aux réfugiés de la Corne de l’Afrique
durement éprouvés dans leur dignité. En ces temps de crise il encourage à retrouver
la confiance pour construire ensemble un avenir d’espérance, plus solidaire. Mais
le Pape tient aussi à rappeler que si Jésus a été envoyé par son Père, c’est surtout
pour nous sauver du mal profond, enraciné dans l’homme et dans l’histoire : ce mal
c’est la séparation d’avec Dieu, l’orgueil et la présomption d’agir par soi-même,
de se mettre en concurrence avec Dieu et de se substituer à Lui, de décider ce qui
est bien et ce qui est mal, d’être le maître de la vie et de la mort. Dieu est le
médecin, nous sommes les malades - a averti Benoît XVI - le reconnaître est le premier
pas vers le salut, vers la sortie du labyrinthe dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes
par notre orgueil. Jésus qui naît à Bethléem, c’est la preuve que Dieu a entendu notre
cri. Jésus est la main que Dieu a tendue à l’humanité.
Et pour écouter
ce message de Noël, nombreux étaient les pèlerins et les touristes qui s’étaient rassemblés
place Saint-Pierre, devant la basilique. Thomas Chabolle est allé à leur rencontre.
Reportage