Le cardinal Maradiaga salue l'annonce du voyage de Benoît XVI au Mexique et à Cuba
Au lendemain de l'annonce du voyage apostolique de Benoît XVI au Mexique et à Cuba
avant Pâques, le cardinal Maradiaga a voulu saluer cette initiative. Lors d'une rencontre
avec les journalistes ce mardi mati au Vatican, le président de Caritas Internationalis
a évoqué « un voyage important dans une région du monde où la situation reste difficile.
Un geste fort est attendu par l'Eglise à l'occasion de ce voyage : la libération de
prisonniers politiques » a souligné le cadinal Maradiaga. Romilda Ferrauto a recueilli
le témoignage du prélat hondurien
Le Pape a
annoncé officiellement son voyage à Cuba et au Mexique ce lundi soir dans la basilique
Saint Pierre, au cours d’une concélébration solennelle, en la fête de Notre Dame de
Guadalupe, patronne de l'Amérique latine. Benoît XVI s’est déjà rendu au Brésil en
mai 2007. Par cette liturgie inédite, le Saint-Siège a voulu s’associer au bicentenaire
des indépendances des pays du continent. Une manière, pour le Pape, d’exprimer sa
sollicitude pastorale pour les peuples latino-américains. Aux côtés du Pape, un parterre
de prélats dont le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques
et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, et le cardinal Rivera
Carrera, archevêque de Mexico. Une prière composée pour l’occasion a été adressée
à la Vierge Marie par le primat des Amériques. Le reportage de Charles Le bourgeois
La liturgie
était en partie celle de la messe créole, chantée par des musiciens en tenue traditionnelle,
près d'une reproduction de la Vierge de Guadalupe et en présence des drapeaux des
Etats du continent. Dans son homélie, le Pape a exhorté les peuples d’Amérique latine
à conserver leur trésor de foi, à défendre la vie, depuis sa conception jusqu'à sa
fin naturelle, ainsi que la famille, à promouvoir la solidarité et la défense de l’environnement.
Il a salué la nouvelle place émergente de l'Amérique latine sur la scène internationale.
Mais il a aussi énoncé les maux qui accablent le continent : pauvreté et analphabétisme,
corruption et injustice, criminalité et trafic de drogue, insécurité urbaine et racket.
Il faut les combattre par le biais d'initiatives et de programmes efficaces. Le Pape
a placé son prochain voyage sous le signe de la nouvelle évangélisation. Nous vivons,
selon lui, une époque précieuse pour évangéliser avec une foi solide, une vive espérance
et une charité ardente.