Pax Christi milite contre la prolifération d'armes biologiques
Gaz sarin ou anthrax, pour Hillary Clinton, les armes biologiques sont "toujours plus
faciles à fabriquer". Jugées dangereuses, elles constituent, pour la Secrétaire d’Etat
américaine "une menace transfrontalière et requièrent donc une réponse transnationale".
Lors de la 7ème conférence d’examen de la Convention sur les armes biologiques qui
s’est ouverte ce mardi 7 décembre à Genève, Hillary Clinton a ainsi invité les 165
états ayant ratifié la Convention à poursuivre leur travail commun pour limiter la
prolifération de ces armes, à de nouveaux états ou à des groupes terroristes. Ce mardi,
à l'ouverture de cette conférence, le mouvement catholique pour la paix, Pax Christi,
a également pris la parole. Marie Duhamel La Convention,
entrée en vigueur en 1975, s'inscrit, avec le Traité sur la non-prolifération des
armes nucléaires et la Convention sur les armes chimiques, dans le cadre des efforts
de la communauté internationale en vue de lutter contre la prolifération d'armes de
destruction massive.