Le chef du gouvernement italien, Mario Monti, dont le plan draconien de lutte contre
la crise était salué ce lundi par les marchés, a affirmé que ses mesures éviteraient
à l'Italie de « faire faillite » et de finir comme la Grèce. Ce plan a été applaudi
par la Commission européenne qui estime qu’il va dans la bonne direction et qu’il
contribue à donner une réponse plus ambitieuse face à la crise. Mais ce plan a
également suscité la grogne sociale. Principaux mécontents dans la péninsule : les
syndicats, et notamment les deux grandes centrales modérées. Elles ont appelé leurs
adhérents à deux heures de grève lundi prochain pour protester contre les mesures
gouvernementales. Des mesures qui restent pourtant limitées à cause de l’urgence financière,
selon Sergio Romano, politologue italien Des propos recueillis
par Olivier Tosseri