Dimanche, la Russie élira son Parlement à quelques mois seulement de la présidentielle
de mars 2012, et alors que Vladimir Poutine vient de se déclarer candidat au Kremlin
pour remplacer Dimitri Medvedev. Sept partis s’affrontent pour pourvoir les 450 sièges
que compte la Douma. Mais la Russie est un système semi-présidentiel ou c’est l’exécutif
qui prime. La Douma, contrôlée par le Parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, depuis
2003, n’a donc qu’une marge de manœuvre limitée. Faut-il voir dans ces élections une
répétition générale de la présidentielle ? La population place-t-elle un espoir dans
ce scrutin ? Éléments de réponse avec Aude Merlin, chercheuse et enseignante, spécialiste
de la Russie à l’Université libre de Bruxelles.