Gbagbo devant la CPI : quels risques pour la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire
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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été transféré dans la nuit de mardi à
mercredi à la prison de la Cour pénale internationale (CPI), au nord de La Haye. L’ancien
chef de l’État est accusé par la CPI de crimes contre l’humanité, plus précisément
pour meurtres, viols, violences sexuelles, persécutions et actes inhumains, des faits
commis selon la justice entre novembre 2010 et mai 2011. L’ancien leader africain,
âgé de 66 ans, sera le premier ancien chef d’État à être jugé par la CPI depuis sa
création, en 2002. Si pour certains, cette arrestation est « salutaire » pour la
Côte d'Ivoire, pour d'autres, elle pourrait avoir de lourdes conséquences sur le processus
de réconciliation nationale. C’est l’avis de Michel Galy, spécialiste de la Côte d’Ivoire
Des propos recueillis
par Marie-Leila Coussa