Les pluies qui ont commencé à tomber en Somalie, après la sécheresse et la famine,
sont, dans certains cas, supérieures à la moyenne saisonnière. Selon le rapport de
Caritas Somalie, des inondations ont également été signalées dans certaines zones
de plaines, portant à la destruction des cultures de maïs. Les conditions de sécurité
alimentaire demeurent précaires à cause des prix des denrées alimentaires de base,
et des difficultés d’accès aux aides humanitaires. Dans la capitale Mogadiscio, au
début du mois, les pluies ont inondé les camps de réfugiés surpeuplés. Les travailleurs
humanitaires s’inquiètent de la propagation possible d’épidémies en particulier le
paludisme alors que la diarrhée a déjà coûté la vie cette année à plusieurs centaines
d’enfants. Interrogé par Charles Le Bourgeois, Mgr Giorgio Bertin, administrateur
apostolique à Mogadiscio et président de Caritas Somalie, explique ce que fait son
association pour aider la population.