L’Europe est plongée de nouveau dans l’inconnu. Georges Papandréou, le Premier ministre
grec, a surpris tout le monde en décidant d’organiser un référendum sur le plan d’aide
à son pays. Il demandera en début d’année prochaine si les Grecs acceptent ou non
cette énième cure d’austérité. Ce pari politique est loin de faire l’unanimité au
sein du PASOK, le parti au pouvoir. La majorité dont dispose le gouvernement s’est
réduite ce mardi, plusieurs députés faisant défection. Et les partenaires européens
de la Grèce oscillent entre colère et consternation. Les marchés financiers ont quant
à eux dégringolé. Ce référendum qui fait peur pour le moment pourrait être cependant
l’occasion de se poser les bonnes questions pour les Européens et surtout pour les
Grecs, c’est le point de vue de Benjamin Carton, économiste au CEPII