Religieux et incroyants ensemble pour la paix dans la ville de Saint François

Devant la basilique de Saint-François, à Assise, ce jeudi 27 octobre, les délégations du monde entier invitées par Benoît XVI ont renouvelé leur engagement commun pour la paix, 25 ans après la rencontre historique voulue par Jean-Paul II. Quatorze représentants religieux ont pris la parole tour à tour : le patriarche de Constantinople, un évêque luthérien, un sikh, un baptiste, un musulman, un taoïste, un bouddhiste, un shintoïste, un juif, un protestant réformé, un philosophe mexicain.... Puis tous, pour la première fois, musulmans et hindouistes, bouddhistes et juifs ont échangé un signe de paix avant de se rendre sur la tombe de Saint François, dans la crypte de la basilique, avant de repartir ensemble en train pour Rome.
Le Pape a remercié ses invités et les organisateurs, le diocèse et les franciscains d’Assise, ainsi que les nombreux jeunes qui étaient venus à pied de la Basilique Sainte Marie des Anges. Benoît XVI a salué l’engagement des nouvelles générations contre la violence et les divisions. La journée d’aujourd’hui – a-t-il dit – montre que la dimension spirituelle est un élément-clé pour la construction de la paix. Le Pape est revenu sur l’importance du pèlerinage accompli dans un esprit de dialogue fraternel, dans le silence et la prière. Nous allons continuer à nous rencontrer – a-t-il ajouté – nous allons rester unis dans la construction quotidienne de la paix pour un monde meilleur où chaque personne puisse vivre selon ses aspirations légitimes. Jamais plus la violence, jamais plus la guerre, jamais plus le terrorisme! Au nom de Dieu, que toute religion apporte sur la terre la justice et la paix, le pardon et la vie, l'amour!, a déclaré le Pape.
Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, a évoqué le silence qui s'est fait prière et le pèlerinage qui nous a vus nous mettre en chemin vers la Vérité. La paix est possible, même aujourd'hui!", a-t-il lancé.


Ecoutez notre envoyé sur place, Thomas Chabolle