« Nous sommes ici parce que nous avons conscience d’être appelés à vivre ensemble
dans la paix (…) La recherche incessante de ce désir de paix fait de nous des compagnons
de voyage. » C’est avec ces mots que le Cardinal Turkson a introduit une série d’interventions
ce jeudi matin dans la Basilique Sainte-Marie-des-Anges à Assise. « Nous sommes venus
ici, a poursuivi le Président du Conseil pontifical Justice et Paix, pour témoigner
de la grande force de la religion pour le bien, pour la construction de la paix, pour
la réconciliation de ceux qui vivent un conflit, pour remettre l’homme en harmonie
avec la création ». Après la projection d’un film sur la première rencontre d’Assise,
devant le Pape et 300 dignitaires des différentes religions du monde, le Patriarche
œcuménique de Constantinople a affirmé qu’il fallait « s’opposer à la déformation
et l’instrumentalisation, faite par des auteurs de violence, des messages des religions
et de leur symboles. » Bartolomeo I a également mis en garde contre la marginalisation
croissante de la communauté chrétienne au Moyen-Orient.
Le Pape, qui est arrivé
ce jeudi matin en train à Assise, accompagné de 300 dignitaires religieux dont 200
non chrétiens, devrait s’exprimer à la mi-journée.
Cette initiative d'une
journée de réflexion, de dialogue et de prière, a été lancée par Jean-Paul II il y
a 25 ans. Benoît XVI a voulu la commémorer, en invitant les chrétiens d’autres confessions
et les représentants d’autres religions, ainsi que des non croyants. Assise version
2011 n’est donc pas une répétition de la journée de 1986, mais plutôt une continuation.
Le compte-rendu de notre envoyé spécial sur place Thomas Chabolle