Athènes transformée en champ de bataille.

Les Grecs manifestent en masse contre l’austérité. De violents affrontements ont marqué jeudi le deuxième jour d’une grève générale de 48 heures décrétée par les syndicats du public et du privé. Plus de 50.000 personnes ont défilé dans le centre d’Athènes. Des combats au corps à corps ont opposé des manifestants communistes à des jeunes vêtus de noir. Selon l’AFP, les forces de l'ordre, d'ordinaire très présentes, s'étaient retirées dans les rues adjacentes.
En raison de son déficit, la Grèce risque la faillite. Et à l’approche du sommet européen de dimanche, des négociations fiévreuses se poursuivent entre les capitales européennes pour stopper la propagation de la crise de la dette. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé les Européens au compromis pour aboutir à des décisions.
Georges Contorgeorgis est politologue, ancien recteur de sciences po Athènes. Mathilde Auvillain a recueilli son analyse