Les révélations de Robert Bourgi, un avocat franco-libanais, successeur de Jacques
Foccard, le monsieur Afrique des gouvernements français pendant une trentaine d’années,
et créateur de la « Françafrique », mettent Jacques Chirac dans l’embarras. Selon
cet homme de l’ombre, Jacques Chirac et Dominique de Villepin auraient reçu 20 millions
de dollars de 1997 à 2005 afin de financer notamment la campagne électorale de 2002
de l’ancien président français. Depuis dimanche, ces déclarations défraient la chronique
dans l’Hexagone. Xavier Sartre
Après ces déclarations,
la présidence sénégalaise a qualifié les déclarations de Robert Bourgi de « faux et
archi-faux ». En revanche, l’ancien numéro deux du régime de Laurent Gbagbo en Côte
d’Ivoire affirme que trois millions d’euros ont été transférés d’Abidjan à Paris pour
financer la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002.