Violences préélectorales en RDC : le cardinal Monsengwo appelle au calme
Le climat sociopolitique est de plus en plus tendu en République démocratique du Congo,
à l’approche des élections présidentielle et législatives prévues le 28 novembre prochain.
Les autorités de la ville de Kinshasa ont interdit toute manifestation à caractère
politique dans la capitale jusqu’à dimanche, date de clôture du dépôt officiel des
candidatures aux deux scrutins, suite à des violences en début de semaine qui ont
fait un mort. Un jeune sympathisant de l’Union pour la démocratie et le progrès social,
l'un des principaux partis d'opposition, a été tué mardi lors d’échauffourées avec
la police. Face à ce climat très tendu, la délégation de l'Union européenne, la mission
de l'ONU et l'ambassadeur des Etats-Unis ont invité les acteurs politiques à la retenue.
L’Église a elle aussi pris la parole pour apaiser les esprits. Le cardinal Laurent
Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, a notamment rappelé que les élections étaient
avant tout une opération citoyenne. Écoutez