2011-09-07 12:07:53

Le président des évêques haïtien plaide pour un état de droit


Pas de miracle malheureusement en Haïti : l’amélioration des conditions de vie,
un an et demi après le séisme qui a ravagé l’île, est lente, surtout en ce qui concerne les conditions sanitaires des femmes et des jeunes filles. Seuls 118,4 millions de dollars ont à ce jour été versés pour les dépenses de santé, sur les 258 millions prévus. Le tremblement de terre a détruit une grande partie de l’infrastructure du pays, dont 60% des hôpitaux dans les zones touchées. De plus, les soldats de l'ONU présents en Haïti, déjà accusés d'avoir introduit le choléra dans le pays, sont à nouveau sur la sellette après une affaire de viol, relançant les appels au départ des Casques bleus.
Selon un rapport de Human rights watch, les informations de base concernant le lieu où pouvoir recevoir une assistance sanitaire gratuite manquent encore. Certaines personnes ne disposent pas même d'un dollar pour payer le transport jusqu'à l'hôpital alors que d'autres craignent de laisser leurs champs sans surveillance pour se soigner. Du coup, des femmes accouchent à même le sol, dans la boue. Certaines doivent se prostituer. Le nombre de grossesses non désirées, parfois la conséquence d'un viol, atteint un niveau inquiétant
Marie-Leïla Coussa a interrogé Mgr Kebreau, Archevêque métropolitain du Cap-Haïtien RealAudioMP3








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