Sri Lanka : les évêques dénoncent le « climat de terreur » dans le nord du pays
Alors que le Sri Lanka a annoncé la levée de l'état d'urgence, instauré en 1983 en
raison du conflit avec la guérilla séparatiste tamoule qui s’est achevé il y a deux
ans par la victoire de Colombo, l’opposition politique réclame toujours la vérité
et la justice sur un certain nombre de crimes de guerre. L’Église, qui a payé un lourd
tribut, a élevé sa voix, elle aussi, pour exiger une enquête sur la disparition inexpliquée
de six prêtres et d’un nombre indéterminé de laïcs catholiques tamouls alors qu’ils
œuvraient au service de leurs communautés durant la guerre civile. Par ailleurs, les
évêques sri-lankais dénoncent régulièrement le « climat de terreur » régnant dans
les territoires du nord. L’analyse de Marie-Sophie Boulanger, journaliste à Églises
d’Asie, l’agence d’information des Missions Etrangères de Paris (MEP) Des propos recueillis
par Charles-François Brejon