Benoît XVI espère rencontrer les jeunes dans deux ans à Rio de Janeiro. C’est au Brésil
que se tiendront les prochaines JMJ en 2013. Des jeunes que le Pape a invités à ne
pas se laisser intimider. Un Pape visiblement satisfait de sa visite en Espagne, de
l’enthousiasme de la jeunesse, de la joie et de la prière qui ont caractérisé ces
journées .Tout en se montrant confiant pour l’avenir de l’Eglise malgré les difficultés
actuelles, Benoît a livré une feuille de route exigeante aux jeunes catholiques :
universitaires, séminaristes, religieuses, laïcs ... tous invités à ne pas avoir peur
d’être missionnaires de l’Évangile et à vivre en communion avec l’Église. Et parmi
les images fortes que l’on retiendra de ce voyage : l’adoration du Saint Sacrement,
à l’issue de la veillée de samedi soir ; un moment de profond silence d’une extrême
intensité, après la liesse tapageuse qui avait caractérisé le début de la rencontre,
et après le violent orage qui avait contraint le Pape à interrompre son homélie. Malgré
les éclairs, la pluie et de très fortes bourrasques, Benoît XVI, souriant, a voulu
rester auprès des jeunes. Pour le père Federico Lombardi, c’est l’un des moments
les plus forts de ce voyage. Interrogé par un de nos envoyés sur place, Xavier Sartre,
le Directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège dresse un premier bilan de la visite
du Pape à Madrid
Comme
c’est la tradition à l’occasion des JMJ, Benoît XVI a partagé, ce vendredi, son repas
à la nonciature apostolique de Madrid avec douze jeunes tirés au sort parmi les volontaires
–six garçons et six filles– des cinq continents. Ils se sont dit frappés par sa simplicité,
sa proximité, sa connaissance des problèmes. Le Pape a écouté plus qu’il n’a parlé.
Il s’est contenté de rappeler qu’il attendait des jeunes un témoignage de foi fondé
et enraciné dans l’Évangile.La discussion a porté aussi sur le fait que dans la société
actuelle, les gens hésitent à s’engager. Un jeune français de 25 ans, Olivier
Richard, originaire de Dijon, faisait partie des heureux élus. A la fin de ses études
de commerce, il a décidé de donner un an de sa vie au service de l’Eglise. Ce déjeuner
avec le Pape il n'est pas prêt de l'oublier Benoît XVI
a présidé une messe ce samedi matin en compagnie de près de 6000 séminaristes venus
du monde entier. La célébration a eu lieu en la cathédrale de Madrid, Sainte-Marie
la Royale de la Almudena, située juste en face du palais royal. Après avoir rencontré
tous les jeunes, jeudi soir, les jeunes moniales et les jeunes professeurs vendredi
matin, Benoît XVI a rencontré les futurs prêtres, les encourageant à ne pas se laisser
intimider par un environnement qui prétend exclure Dieu. A Madrid Xavier Sartre
Le chemin
de Croix est toujours un événement central des JMJ. Mais il aura eu, en cette édition,
un fort impact artistique et symbolique dans cette péninsule ibérique où cette pratique,
très répandue, s’accompagne d’un folklore dévotionnel très riche. De grandes statues
de bois, les célèbres pasos, ou trônes de la Semaine Sainte, provenant du patrimoine
religieux des diocèses espagnols avaient été installés le long d’une des artères centrales
de Madrid, pour marquer les 14 stations du Chemin de croix sur un parcours d’environ
700 mètres ; des statues de procession datant pour certaines de l’époque baroque.
Une 15° station consacrée à la Vierge avait été placée à la droite de la tribune du
Pape, place de Cibeles. La richesse culturelle et spirituelle de l’Espagne était déployée. Benoît
XVI et des milliers de pèlerins ont participé ce vendredi soir à un Chemin de croix
en plein cœur de Madrid. Le reportage de Xavier Sartre
Dans la matinée,
de ce vendredi 19 août le Pape s’est adressé à quelques 1500 jeunes professeurs des
universités espagnoles au monastère de l’Escorial, ancienne résidence du roi d'Espagne,
à quelque 50 km de Madrid, une première du genre pour les JMJ qui restera dans les
annales. Après avoir évoqué ses « premiers pas comme professeur à l'université de
Bonn » Benoît XVI a appelé les universitaires à accompagner et à encourager les jeunes
en promouvant la diffusion de la vérité et il a mis en garde contre une conception
utilitaire de la recherche, détachée de l'éthique, contre une vision erronée de l’enseignement
qui peut parfois mener au totalitarisme politique. Le compte rendu d'Hélène Destombes
Parmi les
problèmes que rencontre actuellement l’Eglise, il y a celui de la communication. A
l'heure de Facebook, Twitter, et des chaînes d'information continue, le temps de l'Eglise
paraît décalé sinon en retard. Toute la communication est concernée, tant au niveau
institutionnel qu'au niveau des paroisses. Comment faire passer le message de l’Evangile
dans des sociétés où l’information est omniprésente, où tout est affaire de communication,
dans des délais toujours plus courts et sans recherche de profondeur ? la communication
serait-elle le point faible de l’Eglise ? pas si évident que cela. A Madrid Xavier
Sartre
Aux JMJ, évidemment
il y a des catholiques. Mais il y a aussi des jeunes qui se posent des questions,
qui ne savent pas encore s’ils croient en Dieu, si le message des Evangiles est vraiment
pertinent pour eux. Mais ces catholiques ou ces personnes qui doutent ne sont pas
seuls. Il y a en effet au moins un juif et une musulmane présents à Madrid. Ils font
partie de l’association française Coexister qui réunit chrétiens, juifs et musulmans
et promeut le dialogue interreligieux. Xavier Sartre les a rencontrés au détour d’une
station de métro dans le centre de Madrid Avant de rallier
Madrid et de participer officiellement à ces 26e JMJ, les jeunes pèlerins qui ont
décidé de suivre tout le parcours ont passé quelques jours dans différents diocèses
d’Espagne, mais aussi du sud de la France et du Portugal. L’occasion pour eux de découvrir
l’Espagne, les fidèles espagnols, mais aussi d’avoir un premier contact avec d’autres
nationalités. Lors de ces "pré-JMJ", ils sont allés à la rencontre d’autres cultures,
débutant un pèlerinage qui culmine actuellement à Madrid. Le reportage de notre envoyé
spécial sur place Xavier Sartre
Ces 26èmes
Journées mondiales de la jeunesse sont un véritable melting pot. Les jeunes pèlerins
viennent des cinq continents et représentent toutes les classes sociales de la société.
Certains vivent à la campagne, ou dans des zones reculées, d’autres au sein de métropoles,
dans des quartiers huppés ou des cités. C’est le cas d’un groupe de pèlerins catholiques
qui a fait le deplacement depuis Trappes, une banlieue située au sud-ouest de Paris.
Dans cette ville, la majeure partie de la population est d’origine étrangère et souvent
de religion musulmane. Xavier Sartre les a rencontrés dans les rues de Madrid. Le
reportage de notre envoyé spécial
Jeudi soir
sur la Plaza de Cibeles, au cœur de la capitale espagnole, Benoît XVI a rencontré
des centaines de milliers de participants aux Journées mondiales de la jeunesse au
premier jour de sa visite à Madrid. Salué par des cavaliers andalous et une parade
aérienne, le Pape a présidé une cérémonie de bienvenue, sous la forme d'une liturgie
de la parole, marquée par l’intervention de jeunes représentants des cinq continents. Le
reportage de Xavier Sartre
Le Pape est
arrivé à Madrid, en tant que pèlerin comme il l’a toujours souhaité. Benoît XVI a
été accueilli par le roi et la reine d’Espagne à sa descente de l’avion. Arrivé à
la mi-journée à l’aéroport de Barajas, le pape a ensuite prononcé son premier discours
de pèlerin des JMJ appelant les jeunes à ne pas avoir honte de leur foi. A Madrid,
Xavier Sartre
Benoît XVI
est arrivé à Madrid, jeudi 18 août à la mi-journée, accueilli à l’aéroport par le
roi d’Espagne Juan Carlos et la reine Sofia. Dans son premier discours d'arrivée,
le Pape a souligné que ces JMJ apportaient un message d’espérance, comme une brise
d’air pur et juvénile, avec des parfums nouveaux qui nous remplissent de confiance
pour l’avenir de l’Église et du monde, mais Benoît XVI a surtout exhorté les jeunes
à ne pas avoir honte de leur foi. Un message dont Charlotte se fait le relais. A 16
ans, cette pèlerine venue de Gand, dans les Flandres en Belgique, participe pour la
première fois aux JMJ, mais elle n’est pas timide pour transmettre sa foi et en parler
Les pèlerins
n’ont pas attendu la cérémonie d’accueil officielle de ce jeudi soir place de la Cibeles
pour aller à la rencontre du Pape. Ils étaient des dizaines de milliers à se presser
le long du parcours reliant l’aéroport de Barajas à la nonciature apostolique où réside
le pape durant son séjour à Madrid. Xavier Sartre s’est rendu près de la représentation
diplomatique du Saint-Siège avant l’arrivée de Benoît XVI
Depuis lundi
des centaines de milliers de jeunes et leurs accompagnateurs ont rallié la capitale
espagnole. Ce n’était jusqu’alors que joie et allégresse entre tous ces groupes venus
des quatre coins du monde, heureux de se retrouver pour ce grand pèlerinage de la
jeunesse. Mais hier soir, la fête a été quelque peu gâchée par une manifestation hostile
à l’arrivée de Benoît XVI. Une centaine d’organisations et d’associations notamment
de laïcs, de partisans de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, d’homosexuels et
d’athées avaient convoqué un rassemblement dans le centre ville. Cinq mille personnes
se sont retrouvées selon la police madrilène et des échauffourées ont éclaté avec
la police. Xavier Sartre
Madrid est
littéralement envahi par les jeunes des JMJ, une marée jaune et rouge, verte et orange
arpente les rues, s’engouffre dans le métro, par petits groupes, par paroisses ou
mouvements, réunis autour de leur drapeau national, ils sont plusieurs centaines de
milliers à s’être retrouvés dans la capitale espagnole. Un événement qui n’est pas
du goût de tout le monde en Espagne : les voix discordantes et critiques n’ont pas
manqué de se faire entendre avant le lancement des JMJ et certaines associations laïques
ont décidé de manifester ce mercredi soir dans le centre de Madrid… Xavier Sartre
Après la messe
d’ouverture mardi soir, placée sous le patronage de Jean-Paul II, la génération Benoît
XVI a envahi les rues de Madrid, des centaines de milliers de jeunes catholiques de
193 pays, dont de nombreux italiens, espagnols et français, déterminés à montrer leur
force et leur visibilité, à prouver que l’Église existe, des jeunes plein d’enthousiasme
malgré une chaleur accablante. Ils ont investi les rues du centre, les couloirs du
métro, à la recherche de leur logement, ou en simple promenade. Xavier Sartre, notre
envoyé sur place, a pu constater la joie et la bonne humeur qui les animent
Les jeunes
sont venus prier, se rencontrer, réfléchir mais aussi faire la fête sans devoir se
cacher. Certains viennent de très loin et c’est pour beaucoup d’entre eux la première
fois qu’ils sortent de leur pays : un véritable choc culturel parfois. Mais pour tous,
c’est une occasion de découvrir de nouvelles réalités, de nouveaux peuples. Parmi
ces pèlerins du bout du monde, des Thaïlandais de l’ethnie Karen, une des plus jeunes
communautés catholiques de l’histoire, évangélisée il y a une cinquantaine d’années
à peine. Xavier Sartre les a rencontrés non loin de la plaza Mayor, au cœur de Madrid.
Reportage
Les Journées
Mondiales de la Jeunesse : c’est certes une grande fête pour les jeunes catholiques
du monde entier, mais c’est aussi un moment intense pour avancer dans la foi. Après
la messe d’ouverture mardi soir, les pèlerins étaient invités ce mercredi à participer
à des catéchèses. Dans plus de 250 lieux : églises, salles polyvalentes, cinémas,
amphithéâtres, des évêques invitent les jeunes à réfléchir et à dialoguer, moment
fort de réflexion qui a lieu chaque matin jusqu’à vendredi. Xavier Sartre s’est
rendu à l’une de ces catéchèses. Reportage.
Le coup
d’envoi des JMJ 2011 a été donné, mardi soir, à Madrid sous le signe du bienheureux
Jean-Paul II. Des dizaines de milliers de jeunes se sont retrouvés place Cibeles,
pour la messe d'ouverture en plein centre de la capitale espagnole. Ils ont applaudi
avec enthousiasme lorsqu'a été diffusé l’appel à ne jamais se résigner lancé par Jean-Paul
II lors des JMJ de l’an 2 000 à Rome. La messe d’ouverture a été présidée par l’archevêque
de Madrid, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela. Ce dernier a souhaité que des prières
soient dites pour les victimes des guerres, pour les jeunes de Terre sainte et pour
les femmes contraintes d’avorter. Il a également rappelé l’importance de la « nouvelle
évangélisation » et a insisté sur l’urgente nécessité de susciter de nouvelles vocations
sacerdotales et de personnes consacrées. A Madrid Xavier Sartre
Les pèlerins
inondent les rues de la capitale espagnole. Madrid bruisse de ces centaines de milliers
de jeunes répartis aux quatre coins de la ville. Certains sont arrivés au dernier
moment, d’autres sont déjà en Espagne depuis plusieurs jour. Les Foyers de Charité,
créés par Marthe Robin, mystique française du XXème siècle, ont réalisé un spectacle
unique qu’ils vont donner mercredi soir dans l’église de Saint-Louis-des-Français
de Madrid. Sandrine Kolhmann, habituée des animations musicales, et les Baladins de
l’Évangile font partie de l'aventure. Après quelques répétitions en France, ils se
sont tous retrouvés dans la paroisse française pour les derniers arrangements. Un
reportage de Xavier Sartre
La musique
est une composante importante des célébrations liturgiques. Les plus grands compositeurs
ont créé des œuvres pour des messes, des Te Deum ou des Requiem. Aujourd’hui encore,
la musique est présente partout mais elle a évolué comme l’ensemble des arts. L'église
est peut-être encore un des rares lieu où la musique est jouée de la même manière
qu'il y a plusieurs siècles. Pour les jeunes catholiques occidentaux, élevés à la
pop et au rock, et à tant d’autres styles musicaux, l’orgue, sans lui jeter l’anathème,
est passé de mode. François, un saxophoniste ténor qui participe au spectacle des
Foyers de Charité. aimerait actualiser la musique jouée lors des célébrations. Selon
lui cela permettrait à l’Eglise de montrer un visage plus moderne et plus en phase
avec les aspirations des jeunes croyants Entretien réalisé
par Xavier Sartre
Le cœur de la capitale espagnole est en état de siège, les
mesures de sécurité sont draconiennes, d’autant que les indignés et plusieurs associations
de militants laïcs ont organisé des manifestations pour protester contre les JMJ et
contre les dépenses qu'elles comportent selon eux. Il faut dire ce grand rassemblement
et la visite du Pape interviennent à une période délicate pour l’Espagne, en pleine
crise économique. Le mouvement dit des « indignés » s’est développé ces derniers
mois pour crier son ras-le-bol du chômage et de la précarité. Impossible de passer
à côté, d’autant que la jeunesse espagnole s’est fortement mobilisée. Les pèlerins
français sont donc directement confrontés à cette situation et c’est même souhaitable
selon Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Il
répond aux questions de Xavier Sartre
Madrid, capitale
de la jeunesse catholique pour une petite semaine. Ils sont des milliers à se donner
rendez-vous dans la capitale espagnole. Les Journées mondiales de la jeunesse se tiendront
jusqu’à dimanche prochain et près de 2 millions de participants sont attendus à la
messe de clôture célébrée par Benoît XVI. Les JMJ sont le plus grand rassemblement
planétaire de la jeunesse. Créées en 1986 par le pape Jean-Paul II, elles se tiennent
tous les trois ans dans une grande métropole. Mais face à l'ampleur qu'elles ont
prise, les JMJ ne risquent-elles pas de perdre leur âme ? Pas du tout nous dit le
père Eric Jacquinet, du diocèse de Lyon, membre de la communauté de l’Emmanuel, responsable
de la section jeune du Conseil Pontifical pour les Laïcs, en charge de l’organisation
des JMJ. Il est interrogé par Xavier Sartre
Des dizaines
de milliers de jeunes sont en route vers l'Espagne depuis plusieurs jours. Plus de
50.000 jeunes français sont attendus à Madrid. Derrière eux, c’est toute une Église
qui s’associe à leur démarche. Ainsi, chaque jeune qui part aux JMJ est confié à des
parrains. Que ce soit sa communauté paroissiale, une communauté religieuse, une équipe
du rosaire, une équipe du mouvement chrétien des retraités ou un groupe de prière
du renouveau. Mais il y a également des parrains pour l’ensemble des JMJistes français.
Pour ces 26ème JMJ, trois personalités ont été choisies : l’acteur Michael Lonsdale,
Emmanuel Faber le directeur général délégué de Danone et Eric-Emmanuel Schmitt. Dramaturge,
romancier et réalisateur franco-belge, Eric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs francophones
contemporains les plus lus et les plus représentés au monde. Il est également connu
pour sa foi Des propos recueillis
par Emma Jehl
Le comédien Michael Lonsdale a remporté en février dernier le
premier César de sa carrière en tant que meilleur second rôle masculin dans le film
« Des hommes et des dieux »… Ce qui le démarque des autres ? Son engagement pour la
foi chrétienne. Ainsi, il a mis en scène en 2010 un spectacle sur Sœur Emmanuelle,
après en avoir fait d'autres sur Ste Thérèse de Lisieux et St François d’Assise. Il
souligne au micro de Marie-Leila Coussa l’importance des JMJ aujourd’hui
Si ces JMJ
2011 auront une connotation très européenne, les groupes venus d’Afrique et d’Asie
ne manqueront pas et ils comptent bien faire entendre leur voix. Les Egyptiens devraient
être 300, les irakiens 150. Anthony Torzec a pu rencontrer dans le nord de l’Espagne
un groupe de jeunes chinois. Il nous raconte la véritable aventure qu’est pour eux
ce voyage pour les JMJ de Madrid
La délégation
du Burkina Faso aux JMJ 2011 de Madrid, est composée de 24 personnes accompagnées
de deux évêques. Mais les jeunes burkinabés ont eu, malgré leur enthousiasme, bien
du mal à obtenir leur visa. L’Espagne n’a pas d’ambassade résidente à Ouagadougou.
C’est donc l’ambassade de France qui a été chargée d’organiser le départ des jeunes
burkinabés. Mais l’ambassade de France, étrangement, ne semble pas avoir été bien
informée des conditions de voyage des jeunes souhaitant se rendre à Madrid. Marie
Estelle Ido, Présidente du Conseil national de la jeunesse catholique du Burkina Faso,
nous a fait part de son inquiétude et de son amertume.
Les JMJ seront
l’occasion pour les jeunes du monde entier de se retrouver en Espagne. Parmi eux,
des Européens, venus en voisins ou presque, d’autres venus de plus loin comme les
Sud-Américains ou les Asiatiques. Mais se rendre à Madrid n’est pas forcément aisé
comme le montre l’exemple des Vietnamiens. Outre le prix du voyage, ils doivent remplir
un certain nombre de conditions drastiques, ce qui est loin d’être évident. Xavier
Sartre
Des milliers
de jeunes des quatre coins du monde ont rendez-vous dans la capitale espagnole du
16 au 21 août prochain. Mais nombreux sont ceux qui, pour pouvoir se rendre aux JMJ,
doivent surmonter de multiples obstacles. Les jeunes camerounais, par exemple,
ont dû passer par de nombreux interrogatoires. Sur 2000 jeunes inscrits cette année,
seule une centaine pourra se rendre à Madrid. Les explications de l’abbé Marc
Makani, coordinateur national des JMJ du Cameroun. Il est interrogé par Marie-Leïla
Coussa
Pour la première
fois, une dizaine de jeunes Ethiopiens vont se rendre à Madrid. Ils accompagneront
les frères de la communauté de Saint Jean présents à Addis Abeba.
Mgr Bernard
Housset faisait partie de ces nombreux évêques venus du monde entier pour participer
aux JMJ de Madrid. Il n’aurait pour rien au monde voulu manquer ce rendez-vous. Car
c’est bel et bien une bouffée d’oxygène que cette rencontre insuffle à toute l’Eglise.
Ce n’est pas tous les jours en effet que plus d’un million de personnes, et surtout
de jeunes sont réunis ainsi pour témoigner leur foi et la renforcer, pour repartir
de plus belle dans la vie. Mgr Bernard Housset, l’évêque de la Rochelle et Saintes
nous livre les enseignements qu’il en retire Propos recueillis
par Xavier Sartre