Après l’enlisement militaire, la rébellion libyenne fait face à la tourmente politique.
Le bureau exécutif du CNT a été limogé par son président Moustapha Abdeljalil. Le
mouvement rebelle perd ainsi son organe politique après avoir perdu son chef militaire,
le général Younès, assassiné il y a 10 jours. Pour Kader Abderrahim, chercheur à l’IRIS
à Paris, cet ultime épisode démontre les difficultés dans lesquelles est embourbée
l’opposition à Mouammar Kadhafi