La force des armes n’a pas résolu la situation libyenne. Benoît XVI l’a affirmé avec
force ce dimanche à l’Angélus. Devant les quelque 4.000 personnes rassemblées dans
la cour intérieure de la résidence pontificale de Castelgandolfo, près de Rome, le
Pape a appelé à une reprise des pourparlers pour parvenir à une solution politique.
Benoît XVI demande également la réconciliation pour la Syrie où les aspirations des
citoyens – a-t-il dit – sont légitimes. Compte rendu Xavier Sartre Éclairage
Romilda Ferrauto
Avant la prière
de l’Angélus, commentant les lectures proposées par la liturgie dominicale, Benoît
XVI avait souligné que Dieu vient à notre rencontre sans attendre que nous le cherchions
ou invoquions. Citant Saint Augustin, il a relevé que Dieu abaisse le ciel pour nous
tendre la main et nous élever jusqu’à Lui ; Il nous demande seulement de Lui faire
totalement confiance. L’épisode raconté par l’Evangile, la barque battue par les vagues,
les doutes de Pierre, nous montrent par ailleurs – a encore expliqué le Pape – que
Jésus veut éduquer les disciples à supporter avec courage les malheurs, les soucis,
les difficultés qui agitent la mer de notre vie. Benoît XVI a salué les fidèles
en plusieurs langues dont le français.
Le Pape a
été très applaudi par les fidèles de langue espagnole. Benoît XVI se rendra en Espagne
du 18 au 21 août pour les JMJ. Le Pape s’est également uni spirituellement aux
fidèles polonais qui se rendent ces jours-ci en pèlerinage au sanctuaire de Notre
Dame de Jasna Gora, en particulier ceux qui font le trajet à pied de Varsovie à Czestochowa.
Il a demandé à ces pélerins de prier pour son ministère pontifical.
Enfin,
Benoît XVI s'est également adressé à des ouvriers italiens d’un établissement du groupe
FIAT, menacé de fermeture. Le Pape a souhaité que soit trouvée une solution aux problèmes
qui rendent le travail précaire.