Le groupe de contact sur la Libye se réunit pour la quatrième fois ce vendredi à Istanbul,
en Turquie. Les ministres américain, français, britannique, et italien des Affaires
étrangères se retrouvent autour de leur hôte turc, et en présence du secrétaire général
de l’Otan, pour discuter d’une solution politique qui permettrait le départ du colonel
Kadhafi. Sur le terrain, les combats se poursuivent. Les plus violents ont eu
lieu cette semaine autour du village de Goualich, au sud-ouest de Tripoli, point stratégique
pour contrôler la route vers la capitale. Le siège de Misrata par les troupes fidèles
au colonel Kadahfi s’enlise et les autres fronts évoluent peu. Selon le gouvernement
français, « une solution politique » se dessine en Libye. Le Conseil national de transition
(CNT), qui représente les rebelles libyens, n’est intéressé que par les « initiatives
sérieuses » qui prévoient sans équivoque un départ de Mouammar Kadhafi du pouvoir
qu’il occupe depuis quarante-deux ans. Mais le CNT n’est pas un organisme homogène,
et cela pourrait conditionner l’issue de la guerre. C’est ce que nous explique Hasni
Habidi, directeur du CERNAM à Genève Propos recueillis
par Hélène Destombes